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Actualité Touristique Au Maroc
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++ Les projets prioritaires de la capitale : Rabat
L'economiste (Quotidien marocain)
29-05-2004
Spécial Rabat
Les projets prioritaires de la capitale
· L’aménagement de la vallée de Bouregreg arrive en tête
· L’ouverture du plateau d’Akreuch à l’urbanisation très attendue
Rabat affiche ses ambitions. La ville veut à tout prix se défaire de cette étiquette de capitale administrative qui lui colle à la peau. Pour cela, elle multiplie les initiatives. Production industrielle, textile et cuir, agriculture, artisanat, … les atouts ne manquent pas. La région de Rabat abrite autant d’activités qui font d’elle un pôle économique en mesure d’attirer les investisseurs étrangers. Cela se fait d’ailleurs. Le dernier en date est le groupe leader mondial dans le textile qui a choisi de s’implanter à Skhirat avec un investissement de plus de 600 millions de DH. D’autres vont suivre. Le Centre régional d’investissement, dirigé par Nabil Kharoubi, et les autorités locales travaillent dans ce sens. Ce centre a traité plus de 1.000 dossiers de créations d’entreprises l’année dernière. La région dispose d’autres niches à développer comme le tourisme.
En plus de cette activité économique, la capitale dispose d’une banque de données de quelques projets de grande envergure, capables de changer la physionomie de la région. Le projet d’aménagement de la vallée de Bouregreg, exposé au Souverain début mai, arrive en tête des priorités. Rien que pour réaliser les investissements d’infrastructure de base, les fonds à mobiliser s’élèvent à 10 milliards de DH dont 2,5 milliards de DH serviront à financer le tramway devant relier Rabat à Salé.
L’autre projet structurant pour la capitale concerne le développement de la corniche. Pour des Rbatis, ce n’est pas normal que leur ville tourne le dos à sa corniche.
· Façade maritime
Jusqu’ici, ce littoral est cantonné dans son simple rôle de voie côtière à vocation de transit, particulièrement pour les poids lourds. L’idée est d’aménager un ensemble intégré de développement économique et urbain. Cela permettra l’ouverture de la ville sur l’océan atlantique. D’ailleurs, la corniche dispose d’une façade maritime de 9,5 km de long et d’une profondeur atteignant par endroits 450 mètres. Elle connaît une dégradation continue de ses composantes. Des eaux usées sans traitement y sont rejetées. Entre la route et la mer, il existe des dépôts sauvages d’ordures ménagères de toutes sortes sur tout le long du littoral. Pour les pouvoirs publics, le projet de résorption du bidonville Douar Al Kora s’inscrit dans le plan d’aménagement de la corniche.
Autre projet pour Rabat, l’avenue de la victoire. L’aménagement de cette artère bordée d’arbres a été souvent comparé aux Champs Elysées de Paris. Il est incontestable que la réalisation de ce projet, vieux de plus d’une vingtaine d’années, dynamisera l’activité économique dans la capitale. Il semble que le projet compte conserver les deux alignements d’arbres de l’avenue. L’idée est de constituer des îlots de quatre villas, les fusionner pour constituer un ensemble cohérent. Les immeubles seront de R+8, R+7 et dans certaines zones de R+6. L’organisation en îlots permettra d’assurer la transition entre l’avenue de la Victoire et les quartiers environnants. Ces îlots seront regroupés en secteurs d’intervention à l’intérieur desquels les circulations seront piétonnes. Dernier projet, le plateau de Akreuch. D’une superficie de plus de 900 hectares, son ouverture à l’urbanisation devra décompresser la capitale au niveau urbanistique. Pour les professionnels de la construction, cette ouverture aura un effet sur le prix de l’immobilier dans la capitale. Il est certain que la pénurie du foncier est à l’origine de la flambée des prix enregistrée ces dernières années.
M.C.
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Vallée du Bouregreg: Un mégaprojet qui transformera Rabat
· 10 milliards de DH pour les infrastructures de base
· Le projet comprend un tramway pour 2,5 milliards de DH
· Coup d’envoi en 2005
L’annonce du projet d’aménagement de la vallée du Bouregreg a été positivement perçue par les Rbatis. Beaucoup sont convaincus qu’avec ce projet, c’est toute la physionomie de cette région de passage, laissée à l’abandon, qui sera métamorphosée en profondeur. Certes, le projet ne date pas d’hier. Toutefois si par le passé les initiatives sont restées lettres mortes, cette fois-ci l’optimisme est de mise en raison de la volonté royale de voir aboutir ce projet. Début mai, les promoteurs ont présenté au Souverain la copie finale du projet. La première phase de l’ouvrage est attendue en 2005.
C’est un véritable projet intégré de développement d’une superficie de près de 5.000 Ha. Il comprend la construction de villas, d’hôtels, des zones de commerce, des loisirs et un port de plaisance. Ses promoteurs le présentent comme un embryon d’un pôle touristique nouveau avec des opportunités de détente et de capacités hôtelières supplémentaires.
· Se défaire des étiquettes
Il est incontestable que ce projet de mise en valeur de cette vallée vise à réaliser l’unicité entre les deux villes et créer un espace fédérateur digne d’une capitale impériale. Rabat, capitale administrative, mais aussi Salé, ville-dortoir, auront une occasion en or pour se défaire de ces étiquettes qui leur collent à la peau.
Ainsi, des ministères seront transférés dans la vallée. Il s’agit d’éviter à des dizaines de milliers de personnes de se déplacer quotidiennement à Rabat uniquement pour travailler. Pour les promoteurs de ce projet, il s’agit de préparer Rabat à la compétition qui se développe entre les villes de la Méditerranée et du Maghreb. Dans cette perspective, les enjeux urbains seront déterminants dans cette course à la modernisation. Et puis, ce projet, s’il est réalisé, servira d’exemple aux villes bâties le long des fleuves à travers le pays.
Cependant, il faudra faire preuve de prouesses et d’imagination pour mobiliser les fonds. Selon les différentes études menées et les hypothèses techniques, il faudra réunir 10 milliards de DH pour réaliser les investissements en infrastructure de base.
coût du tramway devant relier Rabat à Salé d’un montant de 2,5 milliards de DH est compris dans cette enveloppe.
Les sources, les schémas et les mécanismes de financement ne sont pas dévoilés dans les détails. Une chose est sûre : l’Etat et les collectivités locales mettront la main à la poche. Le recours au privé n’est pas exclu. La Société d’aménagement du Bou Regreg (SABR-aménagement), filiale de Caisse de dépôt et de gestion (CDG), a servi à financer les études. Elle ne pourra pas s’occuper de la réalisation de ce gigantesque chantier. Une agence d’aménagement prendra en charge la gestion de ce projet. Cette agence sera à l’image de ce qui a été fait pour le projet Tanger-Méditerranée.
Une équipe travaille sur l’aspect institutionnel et le texte fondateur sera prochainement soumis au conseil de gouvernement. Un projet de loi relatif à la création d’une agence spéciale pour l’aménagement de la vallée de Bouregreg sera programmé lors d’un prochain conseil de gouvernement. Avec ce texte, on cherchera à avoir un seul interlocuteur, évitant ainsi le découpage administratif de cette superficie qui s’étale sur cinq communes.
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La dépollution: Une priorité
L'aspect environnemental est donc pris en compte par le projet. Le fleuve est souvent présenté comme un bras de mer. En d’autres termes, c’est l’eau de la mer qui circule dans le fleuve. Les eaux usées y sont déversées à partir des deux rives. Le lexiviat s’infiltre vers les nappes phréatiques. Il s’agit de stopper les dégâts. C’est pour cela qu’un plan pour la dépollution intégrale de la vallée a été élaboré. Les ordures ménagères constituent un point noir. Il faudra transférer l’actuelle décharge vers un autre site déjà localisé. Un appel d’offres international pour réorganiser la gestion des déchets de la région sera prochainement lancé.
M.C.
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Immobilier: Pourquoi les prix flambent
· Entre 9.000 et 12.000 DH le mètre carré dans les quartiers prisés
· Cette hausse s’explique par la pénurie du foncier
· A fin avril, la consommation du ciment a progressé de 8,5% dans la région
C’est incontestablement un nouveau phénomène dans la capitale. La spéculation a fait monter en flèche les prix de l’immobilier à Rabat. Le mètre carré construit à Hassan ou dans le haut Agdal tourne autour de 9.000 DH. A Hay Riad, il atteint parfois 11.000 DH. Cela dépend du traitement de l’immeuble, pour reprendre la parole d’un expert. Le marbre, la qualité du bois, des portes, des caméras de surveillance… autant d’éléments qui déterminent le prix des appartements. Seuls des quartiers de la capitale, comme l’Océan ou Dior Jamaâ, échappent pour l’heure au phénomène.
Cette escalade des prix dans les quartiers prisés par la classe moyenne rebute plus d’un. Il est par exemple difficile d’expliquer aux petites bourses comment des appartements de 120 mètres carrés sont proposés à 1,2 million de DH. “Nous ne sommes pourtant ni à Paris ni à Venise”, s’interroge ce médecin installé dans la capitale. Pour les professionnels du secteur, c’est la pénurie des terrains qui est à l’origine de cette flambée des prix. Pour convaincre, ils citent l’exemple de l’Agdal, jadis composé de villas coloniales, aujourd’hui chargé d’immeubles R+3 ou R+4.
Dans cette commune, les promoteurs immobiliers s’étaient engagés depuis quelques années dans une course effrénée pour acheter ces villas de 300 mètres carrés et y construire des immeubles. Pour ces lots d’immeuble, le mètre carré est vendu actuellement à 17.000 DH à l’intérieur du quartier. Dans les artères principales, il est cédé à 300.000 DH, indique un professionnel. Résultat: le quartier a connu une croissance exponentielle de la population alors que les infrastructures de base n’ont pas bougé.
La spéculation a dopé les prix. Rachid Boufous, architecte-urbaniste à Rabat, n’y va pas par quatre chemins: “Pour tuer la spéculation, il est impératif de noyer le marché par une offre suffisante au niveau du foncier. De cette manière, les prix seront tirés vers le bas”. Pour réduire la pression sur le foncier, il propose des pistes. La première concerne l’ouverture du plateau d’Akreuch à l’urbanisation. Cette superficie de plus de 900 hectares sera comme une bouffée d’oxygène pour la progression urbanistique maîtrisée de la capitale. Le plan d’aménagement a été approuvé par la ville. Les promoteurs guettent cette ouverture avec impatience. Plusieurs ont anticipé en achetant des terrains dans cette zone.
L’autre solution proposée concerne le quartier chic Souissi. Cette commune est saturée. Les prix étaient de 1.500 DH le mètre carré il y a trois mois. Ils ont doublé aujourd’hui, dit-il. La réflexion est menée pour voir dans quelle mesure il faudra autoriser le morcellement des villas de milliers de mètres carrés. L’idéal est de diminuer le minimum parcellaire à 500 mètres carrés pour dégager d’autres lots par exemple, conseille Boufous. Ce dernier pointe du doigt l’article 19 de la loi de Finances 2000 qui accorde des exonérations en faveur des programmes de 2.500 logements. Pour lui, seuls trois ou quatre promoteurs bénéficient de cette disposition. Il faudra baisser le nombre de logements pour encourager la construction et la promotion immobilière.
A Rabat, il y a également des promoteurs, qui opéraient dans le haut standing, qui se sont engagés dans la construction de l’habitat social en raison des soutiens accordés par l’Etat. Plusieurs chantiers sont ouverts. Un indicateur donne la température. A fin avril, la consommation du ciment dans la région de Rabat et Salé a progressé de 8,53% en moyenne.
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Défiscaliser l’habitat?
“Défiscaliser l’habitat à l’image de l’agriculture. Non pas pour 20 ans, mais 5 ou 10 ans”, propose Boufous. Dans ce schéma, l’Etat n’est pas perdant puisqu’il continuera à percevoir les impôts auprès des fournisseurs de la construction. Cela présente l’avantage de relancer l’économie et résoudre le chômage.
M. C.
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?Economie, agriculture… d’autres atouts à faire valoir
· La région abrite 559 unités industrielles
· Le textile et le cuir représentent 39% de la production industrielle
Rabat capitale… mais pas seulement administrative. Si la ville a toujours abrité les ministères et les sièges de certaines administrations publiques, cela n’exclut pas pour autant sa vocation économique. Même si Casablanca détient le titre de capitale économique par excellence, Rabat n’est pas éliminée de la compétition. Sur ce registre, la ville fait valoir plusieurs atouts. Industrie, tourisme, artisanat, agriculture, NTIC…
Selon une monographie de la région, élaborée par le Centre régional d’investissement de Rabat, le parc industriel de la région est composé de 559 unités. C’est le textile et le cuir qui arrivent en tête avec 39% de la production industrielle (3 milliards de DH, dont 86% destinés à l’exportation). Toutefois, si Rabat regroupe le grand nombre d’établissements avec 224 unités, Salé, étiqueté ville-dortoir, dispose de 158 unités. Rabat emploie 12.570 personnes.
Le créneau industriel est caractérisé par une participation des autres segments comme la chimie et la parachimie, avec 29%, l’agroalimentaire 24%, et la mécanique et métallurgique 7%. L’intérêt pour le secteur industriel ne relègue pas au second rang l’agriculture, “l’un des secteurs qui constitue la force de la région”, a indiqué Nabil Kharoubi, directeur du CRI.
Se situant sur le plateau central, la région Rabat Salé-Zemmour-Zaër abrite des terres considérées parmi les plus fertiles au Maroc. Elle s’étend sur une superficie de 958.300 ha, la surface agricole utile est constituée de 494.300 ha, occupée en grande partie par les zones bour. Cultures céréalières, légumineuses, oléagineuses, maraîchères, l’activité agricole dans la région a pour attribut sa diversification. L’usage de nouvelles techniques culturales a amélioré la productivité, principalement avec la mise en place de la culture sous-serres. De nouveaux produits appartenant à la culture fruitière ont fait leur apparition sur les marchés ces dernières années. Il s’agit notamment de l’ananassier, l’anonier, l’avocatier ou les fraisiers. Ces cultures et d’autres arbres fruitiers sont situés dans la zone Skhirat-Témara, et s’étendent sur une superficie de 3.210 ha, pour assurer une production annuelle de 318.200 quintaux par an. La même zone est très appréciée par l’importante production de l’aviculture. Elle assure une production de 60 millions de têtes par an, ce qui représente 35% de la production nationale. Outre ces activités, la région se distingue également par des produits artisanaux éclectiques comme le tapis, la mosaïque, la natterie, le fer forgé… Cette branche se veut non seulement un générateur d’emplois (près de 90.600 artisans selon une estimation en 2003), mais aussi un pourvoyeur de devises. En 2003, la valeur globale des exportations de produits artisanaux a atteint environ 70 millions de DH. Ce qui représente un taux de croissance de 2,14% par rapport à l’année écoulée. Et pour rendre le produit plus compétitif, Rabat dispose de cinq centres de formation. L’octroi de crédits au profit des artisans relève aussi de la stratégie de promotion du secteur artisanal.
Rabat s’appuie également sur son legs historique pour attirer les épris de monuments et des vestiges du passé: Oudayas, Mausolée Mohammed V, la nécropole de Chellah… Ces sites font la fierté de la ville. Certes, la cité ne dispose pas d’un potentiel touristique considérable à l’instar des villes à tendance touristique, mais les équipements mis en place répondent aux normes en vigueur. En ville touristique, la capitale compte plus de 40 hôtels classés, soit 6,4% du total national et sa capacité d’hébergement dépasse les 5.187 lits. Le tourisme tire profit également des ressources naturelles que la ville compte à son actif, comme les sites d’intérêt biologique et écologique, la Maâmora, El Harcha, Kharrouba…
Et pour ne pas se contenter d’être une ville aux allures administratives et faire valoir ses potentialités, Rabat s’est lancée dans une opération de charme pour courtiser les opérateurs étrangers et rafler la vedette à d’autres villes réputées abriter les projets de grande envergure. Ainsi, plusieurs projets d’investissement, dont les retombées sont considérables, se sont implantés dans la région. Parmi ces grands projets, celui initié par le groupe italien Legler (cf. www.leconomiste.com). Opérant dans le domaine du textile, ce groupe compte investir 600 millions de DH pour la mise en place d’un complexe industriel intégré composé de deux unités de tissage et de filature. Les machines du projet doivent tourner d’ici 1 an. 800 emplois directs seront créés, dans un premier temps et 1.000 autres par la suite. Parmi les autres fiertés de la région, la construction d’un centre de recherche et de développement regroupant 500 ingénieurs. Et c’est ST Microelectronics opérant dans le secteur de l’électronique qui est derrière ce projet. Son coût s’élève à 100 millions de DH.
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Centres de relations clientèles
Selon le Centre régional d’investissement de Rabat (CRI), la région abrite une dizaine de call-centers qui embauchent près de 790 personnes. Elles interviennent dans des services liés à la consommation et au tourisme. Les organismes publics ont également leurs propres centres comme Maroc Telecom, l’ONDA ou Barid Al-Maghrib.
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Aménagement de l’Avenue Mohammed V: Faites vite SVP !
Bien entendu tous ceux qui visitent la capitale n’ont pas manqué de constater les désagréments provoqués par le chantier au centre ville : circulation un peu chaotique, poussière (qui se transforment en boue lorsqu’ il pleut)…Mais peut-être que le jeu en vaut la chandelle. Il s’agit de relooker le boulevard Mohammed V, principale artère de Rabat. Les travaux se poursuivent depuis plus de deux mois. Embellissement de la grande voie, passage piétonne, jardins et marbre… l’opération de lifting remue de fond en comble l’avenue. Même s’ils sont privés de leur traditionnelle promenade, les Rbatis accueillent cette opération avec soulagement. La revalorisation de cet espace avait besoin de cette cure de jouvence. Mais ces travaux ne font pas que des heureux. “Mon commerce ne marche pas très bien depuis le début des travaux”, se lamente un gérant d’une boutique de prêt-à-porter. En effet, le boulevard a été métamorphosé en un véritable chantier ouvert. Des amas de sables, du carrelage ôtés ici et là, ce décor déplaisant est devenu le lot quotidien des personnes qui fréquentent cet endroit. Sur la liste des mécontents figurent également certains tenanciers de cafés et bars qui avaient étendu leurs échoppes pour occuper une partie de la voie publique. C’est le cas de la terrasse de l’hôtel Balima en face du Parlement, du bar restaurant Terminus, bar de la paix, du restaurant Capri et un snack dénommé grill 23. La wilaya a saisi cette opportunité pour récupérer le domaine public. Mais pour certains de ces propriétaires, il ne s’agit pas d’une occupation illégale. “ L’utilisation de ce bien public s’est toujours faite avec le consentement de la wilaya,” indique ce gérant du snack. “De plus, nous payons notre dû et jamais on ne nous a fustigés pour cette exploitation”, ajoute-t-il.
Son avis est partagé par un responsable de l’hôtel Balima qui a vu sa terrasse disparaître du jour au lendemain. “Nous avons les preuves que l’utilisation de cet espace était faite dans le respect de la loi”. Cette situation engendre un problème social jugé très grave par les gérants de l’établissement. “Dans ce café travaillent une dizaine de personnes, embauchées depuis une dizaine d’années”, ajoute-t-on.
Toutefois, ce responsable garde espoir. Des pourparlers ont été engagés avec les autorités concernées pour trouver une issue. Les autorités lâcheront-elles prise à la fin des travaux et pour laisser ces échoppes se réinstaller? Les services de la wilaya laissent entendre que cette récupération du domaine public est sans révocation. Mais les intéressés ne l’entendent pas de cette oreille. “Nous allons reprendre nos places sinon pourquoi continuer de payer la somme exigée pour les exploiter”, fait-on savoir.
A. B. A.
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