++ Coup d’envoi du Rallye Aïcha des Gazelles

· Le Maroc est représenté dans cette compétition par 7 équipages

C’est hier qu’a démarré la 14e édition du Rallye Aïcha des Gazelles. Elle se poursuivra jusqu’au 29 avril, avec la participation de 149 concurrentes venant de 14 pays (Maroc, Canada, Liban, Espagne, France, Etats-Unis…). Le Maroc est représenté dans cette compétition par 7 équipages. Plusieurs entités sponsorisent l’événement. Les sponsors ont déboursé 25.000 euros pour inscrire leurs candidates.
L’équipage-phare de cette édition est celui sponsorisé par la Comanav. Composé de la doyenne du rallye Annick Denoncin (60 ans) et Mouna Zniber (28 ans). Ce duo est en lice pour une place sur le podium. Pour Denoncin, Française de nationalité “mais Marocaine de coeur”, l’objectif est de mener à bien cette compétition dans un esprit de tolérance et de solidarité. Elle participe pour la huitième fois et elle était parmi les premières lors des précédentes éditions.
L’atout de l’équipage de la Comanav, c’est qu’il connaît bien les zones désertiques où se le rallye. Il a déjà tracé ses cartes pour prendre les bons chemins. Mais pour lui, l’étape du samedi reliant Neijakh et Ihandar reste la plus difficile. Elle durera 48 heures. Les participantes seront livrées à elles-mêmes durant cette 3e étape. “Les pilotes doivent faire très attention lors de leur passage dans les villages pour ne pas renverser des troupeaux”, conseille la doyenne. Et d’ajouter que les concurrentes peuvent se perdre à tout moment. Puisque le rallye se fait entièrement en navigation à l’aide de boussoles et cartes topographiques. Les équipages ne doivent pas se tromper du chemin. “Lors des premiers rallyes, l’organisation manquait de systèmes de surveillance électronique. Aujourd’hui, grâce à cette technique, les organisateurs localisent facilement toutes les voitures et les assistent en cas de problème”, explique Denoncin. Pour sa part, Zniber, qui en est à son premier rallye, il faut d’abord relever le défi. Dunes de sable, montagnes… rien ne pourra l’arrêter. Zniber a déjà suivi un stage pour s’initier à l’entretien du véhicule, savoir remplacer la roue et faire redémarrer la voiture en cas de panne. Zniber rassure qu’elle n’est pas du genre à abandonner le circuit des 2.000 km à mi-chemin comme l’ont déjà fait ses prédécesseurs. D’ailleurs, parmi les 74 équipages, 70% des femmes participent pour la première fois. Pour les encadrer, 90 organisateurs étrangers, 80 autres marocains, 45 journalistes étrangers et 10 autres marocains les suivent de près. En tout cas, l’aventure a déjà commencé. Des staffs de médecins et de mécaniciens accompagnent les gazelles jusqu’à Mhamid (6e étape). Reste à signaler que les gazelles comptent distribuer des dons (stylos, cahiers, vêtements…) tout au long de leur parcours pour garder des souvenir avec les villageois.

Youness SAAD ALAMI