++ Le complexe touristique Bouznika-Bay.

Etendu sur 141,5 hectares, Bouznika-Bay comprend trois grands pôles: un pôle résidentiel devant abriter 533 villas et plus de 1.300 appartements. La première tranche des villas est déjà livrée et entièrement vendue. Il faut compter à partir de 1,3 million de DH et 1,4 million. Ses résidents n'y séjournent que le week-end et en été. Mais l'endroit semble souffrir d'un déficit d'animation. Le deuxième gros pôle est celui de l'hôtellerie positionnée sur le balnéaire et le golf. Deux unités hôtelières de luxe d'une capacité respective de 200 et 125 chambres devront être construites sur le site ainsi que des appart-hôtels. Le tout sera complété par des centres de conférences pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes et un club-house (déjà opérationnel). Des discussions sont engagées avec plusieurs investisseurs dont le groupe Accor qui revient dans la course après un premier essai qui n'avait pas abouti. La troisième zone est celle qui accueillera la cité lacustre. Depuis le lancement du projet en 1996, Capri a investi 800 millions de dirhams dans les travaux d'aménagement et d'infrastructures de base. Un montant auquel il faut ajouter plus de 300 millions de dirhams investis par des promoteurs dans la construction des résidences. Pour le visiteur, difficile d'imaginer que le site était encore un vague marécage au début des années 90. Pour la commune marginalisée par l'autoroute Casablanca-Rabat, le projet a été une incontestable bouffée d'oxygène sur le plan économique grâce aux emplois créés et à l'activité de sous-traitance dans les métiers périphériques au bâtiment ainsi qu'aux petits services de proximité.

Abashi SHAMAMBA